Une Assemblée générale extraordinaire s’est tenue le 21 septembre 2024 à Yaoundé, à l’issue de laquelle Julien Serge Abouem a remporté le scrutin. Mais sans l’onction du ministère des sports et de l’éducation physique qui continue de soutenir la faction à Bello Bourdane.
Sur les 59 membres de l’Assemblée générale de la Fédération camerounaise de volley (Fécavolley), seuls 55 ont pris part au scrutin. Au terme de celui-ci, Julien Serge Abouem, le Haut cadre du Minfi a été porté à la tête de cette Fédération. Ainsi l’on est tenté de dire que le diable rode toujours à la tête de la Fécavolley. Puisque les ordonnances du 16 mai 2024 et du 20 juin 2024 du Tribunal de Première instance (Tpi) de Yaoundé rétablissaient l’élection de Bello Bourdane. Selon la deuxième note qui portait sur les faits de faux en écriture contre Bello Bourdanne, qui avait été élu Président de la Fécavolley, le juge avait validé le procès-verbal de son élection. Celui-ci avait respecté les bases légitime du processus électoral.
Par ailleurs, l’on est encore loin de sortie du bicéphalisme qui perdure dans cette fédération. Notons, l’ « élection » de Julien Serge Abouem samedi dernier est intervenue au moment où la décision de la Cours d’Appel du Centre est attendue. Cette « victoire » de Julien Serge Abouem, pourrait être désavouée. Puisqu’elle se tient au moment où le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) le Pr Narcisse Mouelle Kombi, n’a pas encore ordonné le renouvellement des exécutifs des Fédération nationales : « Il se fera après la Coupe du Cameroun. Donc c’est un hors la loi qui continue dans cette défiance avec son association. Dans l’esbroufe et autre subterfuge pour toujours faire croire qu’il est président. Seul lui et bien sur ses complices savent ce qu’ils cachent derrière cette posture de cette défiance », nous confie une source proche du dossier.
« Des personnes comme lui se sont maintenues 10 ans sans élections, on nous a donné deux ans. Les élections sont projetées pour cette fin d’année pour recommencer à respecter le calendrier olympique qui sera après ces élections de quatre ans », précise un avocat. Ce conflit se poursuivra certainement auprès de la haute juridiction camerounaise.
A.A