C’était à l’occasion de la causerie éducative tenue ce 27 novembre 2024 au lycée de Zamengoé , sous le regard attentif du proviseur Daniel NGOTI NDOCK .
Les élèves du lycée de Zamengoé sont plus que jamais outillés pour bâtir leur avenir loin des produits psychotropes qui impactent négativement la communauté éducative. C’est la quintessence des activités menées au sein dudit établissement entre la délégation conduite par Tatiana Eyenga, vice présidente du conseil régional jeune du centre et l’ensemble des élèves ayant pris part au travaux. << Nous sommes très heureux d’avoir échangé avec nos cadets . L’éducation et l’instruction étant le fondement d’ un avenir réussi , nous leur avons prodigué quelques conseils pratiques pour éviter la consommation des stupéfiants. Nous satisfaits de participation massive et active aux échanges . Ce qui présage une prise de conscience et un engagement total à la formation citoyenne >> a – t –elle déclaré à la sortie des travaux.
Tatiana Eyenga , vice présidente du conseil régional jeune centre en pleine sensibilisation des jeunes contre la consommation des stupéfiants. Entre autre astuces, il leur a été recommandé de ne jamais essayer la consommation , ou la prise de quelque produit nuisible à la santé et à l’environnement; de toujours dénoncer le camarade potentiel consommateur, tout en éloignant des mauvaises compagnies. De plus, ils sont appelés à développer davantage leurs passions, afin d’éviter l’oisiveté qui apparaît au premier plan des facteurs catalyseurs majeurs de ce fléau . À cet effet , il leur a été martelé de toujours rédiger leur vision du monde dans un document spécial et traduire leurs projets en actes concrets. Une manière de manifester sa responsabilité en tant que citoyen qui participe dignement au développement de son pays. Enfin , ils doivent pratiquer du sport et s’orienter vers les nouveaux métiers technologiques innovants de l’heure. Ce qui leur permettra d’asseoir une auto employabilité, pour une insertion socioprofessionnelle réussie et épanouie. << Nous nous les invitons à plus de responsabilité et de respect vis à vis de leurs parents et de leurs encadreurs qui ne ménagent aucun effort pour la construction leur avenir . C’est à travers l’observation scrupuleuse des civilités et normes énoncées qu’ils y parviendrons >> a confié Jean Bernard NDONGO ESSALA , sénateur jeune, du conseil camerounais des élus parlementaires et territoriaux, et membre de la délégation . Lesdits travaux se sont achevés par la formation en entrepreneuriat jeune . Notamment la culture et la domestication du GNETUM africanum communément appelé L’okok . Le second atelier dont l’objectif majeur est de plonger ces jeunes dans l’immersion du travail de la terre qui demeure le secteur clé de l’économie locale. << Nous exprimons notre profonde gratitude au staff administratif et éducatif de cet établissement de nous avoir donné l’occasion et l’opportunité de former ces enfants dans l’agriculture . Surtout dans la production de cette culture qui disparait progressivement alors qu’elle reste très appréciée dans toutes les gastronomies et cuisines des aires culturelles du Cameroun >> a confié Patrice François NKOA NKOA , ingénieur agronome diplômé de la FASA.Atelier sur la culture d’Okok avec les élèves du lycée de Zamengoe
Si les objectifs ont été largement atteints pour cette journée, la lutte contre la consommation des stupéfiants. Et autres produits psychotropes reste et demeure un combat permanent pour le chef de l’établissement qui en a fait son cheval de bataille depuis son installation à la tête de ce lycée . << Cette initiative est très bien accueillie au sein de notre établissement. Elle rentre en droite ligne avec notre important projet. Celui visant à faire de notre établissement le fleuron de l’éducation et de l’instruction mais également la référence en matière d’assainissement et sensibilisation dans la lutte contre ce fléau. D’ailleurs , notre slogan c’est celui de ne jamais je bien jamais essayer de consommer >> a conclut Daniel NGOTI NDOCK lors de l’entretien accordé à la presse.