Le budget pour le compte de l’exercice 2025 de cette collectivité, a été adopté le jeudi 12 décembre 2024 par l’ensemble des conseillers municipaux, au cours de la session ordinaire de son conseil municipal. C’était en présence du Préfet du département de la Lekie, représenté aux travaux par son premier adjoint, Kévin Yves BIDOUNG.
Ce n’est plus un secret de polichinelle. En 2025, la commune de LOBO dans le département de la Lekié, région du Centre, entend appuyer sur l’accélérateur, pour élever son niveau de développement. Pour atteindre ses objectifs, la commune fixe son budget à un milliard sept cent quatre-vingt-treize millions, huit cent quarante-sept mille, six cent (1 793 847 600) Fcfa. Un montant relativement en hausse de 26,46%, par rapport à celui de l’exercice 2024.
Pour le Maire de LOBO Serge Bertin OBONO ONGUENE, « Le train est sur les rails. Et comme je l’ai toujours dit, notre objectif est d’atteindre le point final de notre voyage. 2024 a été une année satisfaisante en termes de réalisations, d’amélioration de la recette fiscale, et même en termes de recettes propres. Et le budget 2025 est réaliste car, nous sommes restés objectifs et rationnels. Cela étant, nous avons essayé de toucher tous les points. »
Au rang de ces points, figurent en bonne place, la réhabilitation des routes, l’amélioration de l’éducation avec la construction des salles de classes dans les écoles primaires et maternelles ; l’acquisition du matériel médical pour les centres médicaux d’arrondissement (CMA), et des centres de santé intégrés (CSI). Dans le chapitre des priorités, il y a également l’électrification rurale de plusieurs axes.
A ces points, se greffent également, le parachèvent des chantiers en cours. Il s’agit par exemple, de la construction de l’hôtel de ville de Lobo, dont les travaux connaissent une nette avancée et la cité municipale constituée de dix-huit (18) logements sociaux modernes. Ici, le taux de réalisation est de plus de 40%. En outre, la commune qui dispose déjà de deux étangs piscicoles, entend porter ce chiffre à six, en créant quatre autres étangs en 2025.Des chantiers que les conseillers municipaux et les autres invités à cette session du conseil municipal ont touché du doigt avant le début des travaux en salle, lors de la visite effectuée sur le terrain, sous l’égide du premier adjoint préfectoral de la Lekie Kévin Yves BIDOUNG, et du sous-préfet de LOBO, madame KEJA Colle.
L’accélération des travaux a d’ailleurs été saluée par le représentant du Préfet, qui, après avoir félicité le maire et son équipe, a réitéré sa détermination à accompagner cette commune qui fait sa mue au quotidien, au grand bonheur des populations. Pour ce qui est de la gouvernance, le maire Serge Bertin OBONO ONGUENE n’entend pas baisser les bras car, conscient de ce qu’il s’agit
d’un pilier important pour le développement. D’ailleurs, pour le classement des communes de la région du Centre par rapport à leur exécution du budget d’investissement public au mois de juillet 2024 publié par les services du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, la commune de LOBO occupe la seizième (16ème) position sur soixante onze (71), avec un taux d’exécution de 67,65 %, faisant d’elle, la première commune dans le département de la Lekie.
Et c’est à coup sûr grâce à cette crédibilité que la commune de LOBO a pu acquérir en cette année 2024, d’une pèle chargeuse neuve à hauteur de cent (100) millions de FCFA. Un engin qui vient rejoindre dans le parc automobile communal, un camion dix roues neuf, acquis un peu plus tôt. Et ce n’est pas fini, confie le Maire. Tous ces engins permettront à cette localité, de poursuivre son processus de développement en toute quiétude, et surtout, d’éviter aux populations d’être comme ce lézard qui mourait de famine, alors même qu’il se trouvait dans un panier d’ignames. Et c’est d’ailleurs ce que le Président de la République Paul BIYA attend des communes. Des objectifs clairement définis dans la stratégie nationale de développement (SND30), qui constitue la boussole du développement de notre pays.
Par Landry NDZANGA