C’est ce qui ressort du communiqué radio- presse signé par Madame Douanla Solange, Présidente du conseil de l’ordre en date du 09 décembre 2023 à Yaoundé.
L’ordre des opticiens du Cameroun vient de franchir un autre pallier dans la lutte contre la corruption. Il invite les usagers à dénoncer les auteurs d’actes de corruption auprès de son secrétariat ou sa boîte mail ( 655331694/ email : onocameroungmail.com). Outre cet engagement, « l’ordre a initié plusieurs actions visant à prévenir la corruption et renforcer la transparence au sein de son institution» renseigne le communiqué. L’on également par ce canal que l’ordre veille scrupuleusement au respect du code de déontologie, respect des prix du tarifaire, instruit aux opticiens d’éviter les comportements visant à obtenir indûment un service. La lutte contre l’exercice illégal de la profession d’opticien n’a pas été oubliée. De même que sensibilisation de l’opinion nationale sur les conditions d’inscription au tableau de l’ordre et l’obtention de l’autorisation d’exercer.
Rappelons que ce communiqué est signé dans un contexte de commémoration de la journée mondiale de lutte contre ce fléau social le 09 décembre dernier. Une date qui a été choisie par la communauté internationale pour sensibiliser le public sur la problématique de la corruption et son impact négatif dans la société. Cette année, le thème est : « 20 ans de la convention des Nations Unies contre la corruption : Unir le monde contre la corruption ». Le Cameroun comme le reste du monde a commémoré cette journée à travers plusieurs activités de sensibilisation sur le danger que représente la corruption, la prévention et la bonne gouvernance. C’est dans cet esprit que s’est déployé la cellule ministérielle de lutte contre la corruption du ministère de la santé publique auquel l’ordre des opticiens appartient. Selon le rapport de la commission nationale anti- corruption ( CONAC), la corruption a fait perdre 4,6 milliards à l’État du Cameroun. Il est donc grand temps que chacun s’y implique pour réduire la corruption. Bien que ce fléau social soit condamné par le code pénal camerounais, malgré tout, elle touche tous les secteurs de la société.
Paul Fils Eloundou