En général, quand on imagine un docteur en pharmacie, on pense à une blouse blanche, des ordonnances à déchiffrer, et des conseils sérieux sur la posologie du paracétamol. Mais Arsène Etaba, lui, a choisi un autre plancher : celui des salles de danse. Oui, ce docteur en pharmacie a troqué les comprimés pour des pas de danse et les gélules pour des chorégraphies explosives.
L’année dernière, il a d’ailleurs réussi l’exploit de lier ses deux mondes en soutenant une thèse intitulée « La danse comme thérapie ». Une manière subtile de rappeler que deux heures de Djeum, son style de danse afro-urbaine, valent parfois mieux qu’un tube d’ibuprofène.
Mais ne vous méprenez pas : Arsène n’est pas devenu danseur par hasard. Lauréat du prix Goethe-Découverte en 2022, il enchaîne les battles et les festivals internationaux avec la grâce d’un pilulier parfaitement organisé. Son premier solo,« Les dieux dansent mal », interroge la gouvernance avec des mouvements si précis qu’ils pourraient presque être inscrits dans la pharmacopée.

Alors, si votre docteur habituel vous semble un peu trop sérieux, venez voir Arsène. Avec lui, on ne fait pas que soigner les corps : on libère les esprits… et on apprend que la danse, elle aussi, peut être une prescription de choix.
Source : LEKIÉ EXPRESS